dimanche 25 septembre 2011

Auguste Bartholdi ou l'obsession de la Liberté

Qui ne connait Auguste Bartholdi (1834, Colmar - 1904, Paris), l'illustre créateur de la "Liberté éclairant le Monde" de New-York (1870-1886) et du "Lion de Belfort" monumental, à Belfort, dont une copie réduite trône au milieu de la Place Denfert-Rochereau à Paris (1872-1880) ?

La "Liberté éclairant le Monde"représente une femme drapée dans une toge, et brandissant une torche de la main droite.
Sur les tablettes qu'elle tient de la main gauche, on peut lire : "4 Juillet 1776", date de l'indépendance des Etats-Unis.
A ses pieds se trouvent les chaînes brisées de l'esclavage.
La statue mesure 46m de haut au flambeau. La structure totale, socle compris, mesure 93m.
Elle célèbre l'amitié franco-américaine.

Note du 4/11/2011 : une webcam située tout en haut de la statue de la Liberté permet de voir désormais le port et la ville de New York en panoramique et temps réel! Bartholdi n'avait même pas révé à celà!
Voir ici.

Le "Lion de Belfort", sculpté au pied d'une falaise, commémore la résistance héroïque de la ville lors de son siège par les Prussiens. Il est long de 22m et haut de 11m.


Durant la guerre de 1870, Bartholdi fut officier de la Garde Nationale, aide de camp du Général Garibaldi.

Lorsque la France perdit l'Alsace (moins Belfort), et une partie de la Lorraine, Bartholdi se promit de glorifier la Liberté, en attendant de retrouver un jour sa terre natale.

La "Liberté éclairant le Monde", qui demeure sans conteste l'oeuvre la plus célèbre de Bartholdi, compte également au nombre des réalisations technologiques majeures du XIX° siècle.
Gustave Eiffel participa directement à la mise en place des aspects structurels de l'ouvrage. Il conçut ainsi une ossature métallique à laquelle l'enveloppe de cuivre fut suspendue.

Toute autre solution aurait créé des tensions considérables et le colosse aurait été soumis à des risques d'effondrement et d'écrasement.

Il ne faut pas oublier que cette statue fut offerte par la France au Etats Unis, ceux-ci ne subvenant qu'aux dépenses du piédestal.

En 2004, pour la commémoration du centenaire de la mort de Bartholdi, la Ville de Colmar, en Alsace, a choisi, pour honorer l'un de ses plus prestigieux enfants, d'ériger à l'entrée nord de la ville, une réplique de la "statue de la Liberté".

Cette réplique, d'une hauteur de 12m est réalisée en matériau composite teinté dans la masse, pour lui donner l'aspect du cuivre patiné.

Il existe une vingtaine d'autres répliques de la statue de la Liberté : à Paris (vers le Pont de Grenelle, non loin de l'emplacement de l'atelier de Bartholdi), à Rio de Janeiro, et jusque sur les bords de la baie de Tokyo.

Mais le génie créateur de Bartholdi ne s'est pas arrété là, loin s'en faut ! Bartholdi était également dessinateur et peintre de talent, mais on retient essentiellement les oeuvres du sculpteur de génie.

En effet, une cinquantaine de ses oeuvres (Monuments publics et Monuments funéraires privés) sont disséminées dans le monde entier.

Qu'on en juge : 41 en France (dont 11 à Paris et 14 à Colmar) et 10 à l'étranger (dont 6 aux Etats Unis, 3 en Suisse et 1 en Pologne).

A New-York, outre la "Liberté éclairant le Monde" , Bartholdi a sculpté : "Lafayette arrivant en Amérique" ( Union Square, 1876) et "Washington et Lafayette" (Angle de la 144° rue et de Morningside, 1900).
En Suisse, il faut noter (à Bale) : le "Monument à la Suisse secourant les douleurs de Strasbourg pendant le siège de 1870" (1895).

Des 14 monuments de Colmar, on retiendra 9 monuments publics, les autres étant des monuments funéraires privés, au cimetière du Ladhof.

Il suffit de lever les yeux, en arpendant cette si jolie ville, pour voir resplendir un peu partout le talent d'Auguste Bartholdi!

Je ne citerai ici que le Monument Roesselmann, place des Six Montagnes Noires.
Au centre de cette place se trouve une fontaine, inaugurée en 1888, surmontée d'une statue en bronze du Prévôt Jean Roesselmann, mort en 1262 en défendant l'indépendance de la Ville de Colmar, menacée par les partisans de l'évêque de Strasbourg.

Bartholdi donna à son visage les traits du Maire Hercule de Peyerimhoff, qui fut contraint d'abandonner son mandat sous la pression des autorités allemandes, quelques années après l'annexion de 1871. -

Ne manquez pas de visiter le Musée Bartholdi, dans la maison natale de celui-ci (30 rue des Marchands, à Colmar) et vous aurez une idée de l'étendue de son génie créateur.

lundi 19 septembre 2011

Laura Gilpin, géniale photographe du Sud-Ouest américain...

...et des paysages stupéfiants qu'on y admire, que j'ai admirés encore une fois cette année.

A vrai dire, je ne m'en lasse pas et je compte bien y retourner en 2012!


Laura Gilpin (1891, Colorado-1979, Nouveau-Mexique) est également connue pour ses portraits des "native americans", Navajo et Pueblo, que j'ai également rencontrés lors de ma "promenade" en Arizona, au Nouveau Mexique et au Texas.


C'est pourquoi la découverte de son oeuvre m'a si fortement impressionné, lors de ma visite fin mai à l' "Amon Carter Museum" à Fort Worth (à coté de Dallas, Texas).

Décidément, ce Musée fut pour moi une source de découvertes photographiques étonnantes : voir ici et ici.


Une oeuvre telle que la sienne, tout comme celle de Ansel Adams (voir ici), se constitue, pierre après pierre, par une motivation, un enthousiasme, un effort et une persévérance maintenus au fil des années.


Ansel Adams photographiait l'Ouest américain en en révélant avec bonheur la beauté intacte et inviolée.


Pour Laura Gilpin, les paysages du Sud-Ouest ne représentaient pas spécialement des sites exceptionnels résistant à l'intrusion humaine.


Il s'agissait simplement de paysages habités, témoins d'une histoire et d'une tradition particulièrement riches : des paysages qui modèlent et transforment la vie de leurs habitants.

"Je considère ce domaine [celui de la photographie des paysages américains] comme l'un des plus grands challenges que je connaisse.

Et c'est la raison principale qui m'a poussé à habiter dans l'Ouest.


Je dois pour cela conduire un très grand nombre de miles, exposer une grande quantité de films, attendre un nombre d'heures pas possibles, camper pour être à un endroit donné au lever du soleil, revenir souvent au même endroit, afin d'obtenir ce que je cherche."


Laura Gilpin parle en connaissance de cause de ce challenge : sa première photo publiée en 1916 (à une époque où les femmes photographes étaient plutôt rares) dans un magazine de photos était une vue du Grand Canyon.

Et depuis lors, elle a parcouru dans le Sud Ouest américain des dizaines de milliers de miles à pied, en voiture et en avion.


En 1903, pour l'anniversaire de ses 12 ans, elle reçut en cadeau un brownie...qui déclencha sans doute le démarrage de sa carrière.


Elle tira son premier autochrome (voir ici) en 1908, à 17 ans.

Quelques semaines avant sa mort, en 1979, alors âgée de 88 ans, elle prenait sa dernière photographie, penchée par la fenêtre d'un petit avion volant bas au dessus de la vallée du Rio Grande...


Laura Gilpin est également connue pour la qualité exceptionnelle de ses tirages au platine :


"J'ai toujours aimé les tirages au platine [voir ici et ici, en anglais] ; c'est le genre de tirage qui donne les plus belles images ; c'est le procédé qui permet les meilleurs contrastes ; ce n'est pas difficile, mais il prend du temps."

Voir Mon site Photos.

jeudi 15 septembre 2011

Santu Mofokeng, un photographe sud africain, chasseur d'ombres



Une première rétrospective est consacrée en ce moment à l'oeuvre de Santu Mofokeng, photographe sud-africain inspiré, intitulée : "30 ans d'essais photographiques".


C'est au "Jeu de Paume" à Paris, jusqu'au 25 Septembre : précipitez vous à la rencontre de cet artiste et témoin majeur de notre temps! Vous ne le regretterez pas.


Santu Mofokeng, par la qualité et le contenu de son oeuvre photographique, par la puissance et l'acuité de son regard, nous donne à voir successivement, avec une grande émotion, le Soweto de sa jeunesse, la vie quotidienne dans les fermes et dans les townships, des rituels religieux, des paysages étonnants,...


Santu Mofokeng est devenu une figure marquante de la photographie sud-africaine.


A l'époque où le régime de l'apartheid se radicalise et se durcit, Mofokeng adopte la forme de l'essai photographique, qui lui donne plus de liberté d'expression que le pur reportage documentaire.


En particulier, dans cet "essai", qui m'a frappé et touché : une série intitulée "Train Church" (1986), à travers le phénomène des "trains-églises" (en particulier dans le train Johannesburg-Soweto) où il explore les rituels religieux, le déplacement des lieux de cultes, etc,...



Plus tard (1996), dans la série "Radiant Landscape", Santu Mofokeng continue à explorer les "maux invisibles" que sont le Sida et l'apartheid, en photographiant les rapports des gens avec les mondes invisibles et les esprits.


D'autres maux invisibles : la pollution et les paysages empoisonnés par les déchets toxiques de tous ordres.


Il nous montre comment les corps humains, les paysages, et les corps dans ces paysages, subissent une intoxication sournoise, et une métamorphose insidieuse...


Un questionnement très personnel, absolument étonnant, sur la relation entre mémoire, paysages (naturels et urbains) et spiritualité, traverse toute l'oeuvre photographique de Santu Mofokeng, "chasseur d'ombres", comme il se définit lui-même!




Une oeuvre encore en devenir, qui n'a pas fini de nous interpeler et de nous toucher

Voir Mon site Photos

mercredi 14 septembre 2011

A Paris, sous la pluie, avec Woody Allen et...Hemingway

Façon de parler, car il fait en ce moment à Paris un temps magnifique, un bel été indien en perspective, et pas de pluie!

Paris sous la pluie offre au photographe que je suis (en argentique et N&B) des opportunités uniques.
De toute façon j'adore Paris, avec ou sans pluie!

Le film de Woody Allen : Midnight in Paris, m'a rempli d'aise et de réel bonheur.


Comme la plupart des films de Woody Allen, dont je suis fan.


Mais celui-ci tout particulièrement : au delà du scénario qui pourrait sembler artificiel.


Gil, le héros (Owen Wilson) parcours Paris le soir, à la recherche d'inspiration pour son prochain roman.
Aux douze coups de minuit, il est emporté dans le Paris des années 20, et au fil des nuits, il va rencontrer F. Scott Fitzgerald, Cole Porter, Ernest Hemingway, Gertrude Stein, Pablo Picasso, T. S. Eliot, Salvador Dali, Luis Bunuel, Man Ray, Matisse...



Et il va tomber amoureux de la belle Adriana (Marion Cotillard), égérie de Picasso, après l'avoir été de Modigliani...


Gil finira par reprendre pied à notre époque et rencontrera une jeune femme, vendeuse au Marché aux Puces, chez qui il avait trouvé d'anciens enregistrements de Cole Porter.


Cette jeune femme, comme lui, adore Paris sous la pluie...


Je me suis laissé emporter avec émotion par ce magnifique conte, bien enlevé par cet amoureux de Paris qu'est Woody Allen.



D'autant plus que son film m'a immédiatement rebranché sur le beau livre d' Ernest Hemingway : "Paris est une fête"(A moveable feast) où l'auteur décrit ses premières années d'écrivain désargenté à Paris, dans les années 20, justement.


Hemingway élargit très vite son propos, dans cet ouvrage aux allures de conte bleu, tout comme Woody Allen dans son film.


On y rencontre aussi Gertrude Stein, qui règne sur les destinées des écrivains américains de Paris, Scott Fitzgerald, fou et charmant, etc,...

Ce livre d' Hemingway déborde d'amour pour Paris, où il revient à plusieurs reprises...

Woody Allen tout comme Hemingway, nous font partager avec tendresse et nostalgie leur amour passionné pour la Ville Lumière, une ville dont l'essence et le charme nous sont vraiment révélés, justement...les jours de pluie!

lundi 5 septembre 2011

Guerre de 14 en Alsace : 687 prisonniers de guerre roumains morts de faim


687 prisonniers de guerre roumains, morts de faim, de privations et de tortures, en 1917 en Alsace, reposent dans un petit cimetière à la Gauchmatt, non loin de Soultzmatt, dans le Haut-Rhin, en Alsace.


Mes pérégrinations m'ont amené en ce lieu isolé, où j'ai été surpris de voir flotter le drapeau roumain à côté du drapeau français.

Au total, 2344 prisonniers de guerre roumains sont morts en Alsace et en Lorraine en 1917 et 1918.


De nombreux Alsaciens et Lorrains ont fait ce qu'ils ont pu pour aider ces malheureux jeunes roumains à survivre, ce qui ne les a pas empêché de connaître la faim, les privations et les tortures.

La Roumanie était à l'époque alliée de la France.


Le "Comité d'Alsace des tombes roumaines" fut chargé par le gouvernement roumain de réunir dans ce cimetière de la Gauchmatt les restes de prisonniers disséminés en 1919 dans 35 villes et communes d'Alsace.

Ce qui fut fait en 1920.


Tous ces prisonniers sont morts après d'indicibles souffrances.


Lors de nos randonnées en Alsace et sur les sentiers des montagnes vosgiennes, nous rencontrons très souvent des cimetières militaires français et allemands, témoins de la boucherie épouvantable de la "Grande Guerre".


Mais c'est la première fois que je pouvais visiter, il y a quelques jours, un cimetière abritant les restes de prisonniers de guerre roumains.


Au début de la première guerre mondiale, les troupes allemandes ont déboisé une partie de la forêt à l'Ouest de Soultzmatt, pour construire des installations militaires.

Ce camp, abritant 500 soldats allemands, était dénommé le "Kronprinzlager"et on peut se promener, non loin du cimetière roumain, sur un sentier qui porte ce nom.


Le front était en effet stabilisé à une dizaine de km à l'Ouest de Soultzmatt depuis les combats de juin 1915 à l'Hilsenfirst et ceux de juillet 1915 sur le Linge.


Au début de 1917, par un froid rigoureux, les habitants de Soultzmatt virent arriver des soldats roumains exténués et amaigris.

Escortés par des soldats du Landsturm, baïonette au canon, ils viennent à pied de Rouffach...


"Les gosses, parfois, jettent un croûton, une pomme de terre dans les ouvertures béantes des poches de capotes. L'ordre vient, inexorable, et les gosses sont chassés...


Alors ces croûtons, ces pommes de terre, les gosses les cachent dans les trous des murs. Les plus épuisés des roumains, ceux qui traînent derrière la colonne, comme pour se soutenir, tâtent les pierres disjointes et sondent les fissures.


L'un d'eux, que je verrai jusqu'au fond de l'éternité, ramène d'une cachette une pomme de terre crue, qu'il mort gloutonnement." (Benjamin Valotton, Les prisonniers roumains en Alsace, 1930)


Nous sommes frappés, en parcourant lentement ce cimetière, de lire sur les croix l'obsédante répétition des dates toujours les mêmes : janvier, février, mars, avril 1917 ; une seule et même rangée porte uniformément la date du 10 avril 1917...


La population alsacienne n'a pas été insensible au martyre des prisonniers de guerre roumains malgré des risques certains de représailles dans un village où étaient cantonnés des centaines de soldats allemands.

(Informations : Jean Nouzille, Le Calvaire des prisonniers de guerre roumains en Alsace-Lorraine 1917-1918, Bucarest, Editions Militaires, 1991)



Le 9 Avril 1924, le Roi Ferdinand et la Reine Marie de Roumanie sont les hôtes de l'Alsace et viennent se recueillir dans ce cimetière.

Une plaque, au pied de la grande croix du cimetière porte depuis lors l'inscription suivante :


"Soldats roumains, loin de votre patrie pour laquelle vous vous êtes sacrifiés, reposez en paix, auréolés de gloire, dans cette terre qui ne vous est pas étrangère; Marie, Reine de Roumanie."


jeudi 1 septembre 2011

Du sorgho en Alsace !

Pour lutter contre la chrysomèle, un insecte ravageur qui s'attaque au maïs en Alsace, les agriculteurs ont désormais l'obligation de mettre en place une rotation des cultures.

Tout à côté de chez moi, je vois désormais des champs de blé se substituer par endroits aux champs de maïs ; les moissons ont déja eu lieu.


Quel ne fut pas mon étonnement de voir également, lors de mes balades en vélo, se multiplier des champs de sorgho (Sorghum bicolor)!

Le sorgho est en effet une plante tropicale d'origine africaine, qui joue un rôle important dans la vie de nombreux peuples d'Afrique et d'Asie.


Alors, que vient faire le sorgho en Alsace?



Il faut déjà savoir que cette plante est peu exigeante en eau, contrairement au maïs, lequel est un véritable désastre au niveau de l'impact sur les nappes phréatiques, entre autres.


Le sorgho trouve donc, dans le contexte actuel de pénurie d'eau, un regain d'intérêt que ce soit en système sec ou faiblement irrigué.


Son introduction dans la rotation des cultures permet de diversifier les assolements.


Jusqu'à présent, le sorgho était présent seulement dans le sud de la France.

Qu'il fasse désormais son apparition en Alsace est une nouveauté très intéressante!
La culture du sorgho offre de nombreux avantages agro-environnementaux, car cette plante rustique, en plus de ses faibles besoins en eau, ne nécessite aucun traitement particulier!

En résumé, elle est peu onéreuse, peu gourmande en eau et offre un rendement régulier...

Les surfaces productrices sont au fil des années en augmentation régulière en France, pour atteindre 70000ha en 2010.


Alors que demander de plus?

Reste un problème de désherbage, car les champs de sorgho que je "surveille" sont envahis progressivement par nombre de graminées sauvages.


Le désherbant dit "atrazine" étant désormais interdit, de nouveaux produit plus protecteurs de l'environnement sont actuellement à l'étude, en particulier dans le cadre de l'"Institut du Végétal", un Institut de recherche appliquée en agriculture.

Quoiqu'il en soit, il semble que la culture du sorgho dans nos régions devienne, dans un contexte faiblement irrigué, tout à fait compétitif par rapport à celle du maïs, culture dominante en plaine alsacienne.
Nos paysages sont en train de changer, et c'est une bonne chose : vive la diversité et les expérimentations de ce type soutenues par la Politique Agricole Commune de l'UE.


Comment consommer le sorgho ?

Une fois secs, les grains de sorgho peuvent être cuits à la vapeur ou dans l'eau, comme le riz. Les grains peuvent être également transformés en farine.


En France, il est surtout cultivé pour l'alimentation animale, et on le trouve donc de plus en plus dans des régions où on cultive habituellement le maïs, comme l' Alsace.