samedi 24 octobre 2009

Nusrat Fateh Ali Khan, maître de la musique soufi



D'étourdissantes variations vocales en cascades. Un rythme éblouissant. Une harmonieuse synthèse de bonheur, de spiritualité et de joie dans le chant.

Une voix de rossignol, mais puissante cependant, dans un corps de Bouddha.

Nusrat Fateh Ali Khan était le maître absolu du qawwalî, genre musical inspiré de la tradition soufi, au Pakistan (et aussi au nord de l'Inde).

Né en 1948 au Penjab pakistanais, il est décédé prématurément en 1997 à Londres.
Il a jeté un pont musical et spirituel entre l'Orient et l'Occident.

Il est l'un des premiers chanteurs d'Asie à connaître la notoriété en Occident, en particulier grâce à ses concerts dés 1985 au Théatre de la Ville à Paris, où j'ai eu le bonheur d'aller l'écouter!

Ce fut un trés grand moment pour moi et tous les spectateurs, fervents et médusés.

Vénéré à Londres aussi bien qu'en Asie, sa carrière météoritique, sa voix puissante, ses performances vocales d'une absolue virtuosité et son décès prématuré en ont fait une légende.

Il reste immortel dans le coeur de millions de ses admirateurs, dont je suis.

Réécouter son coffret de CD édité par Radio France suite à ses concerts à Paris est pour moi un vrai moment de pacification et de bonheur!

Ecoutez par exemple :

jeudi 22 octobre 2009

"Mary et Max" de Adam Elliot, un film d'animation joyeusement décalé

Allez voir ce film d'animation, "Mary et Max", de Adam Elliot, en pâte à modeler, film joyeusement décalé et légèrement "gore".

Rien ne me préparait à visionner ce film sinon l'avis enthousiaste d'un ami bloggeur. Vu dans une salle archi-comble remplie d'adultes assis même sur les marches...comme quoi, le bouche à oreille joue.

Sur plus de vingt ans et d'un continent à l'autre (De la banlieue de Melbourne à la jungle new-yorkaise) se déroule une correspondance entre Mary Dinkle, une fillette de 8 ans, joufflue, solitaire et peu gâtée par la nature (qui plus est, affublée d'une mère délicieusement tordue, pintée au sherry) et Max Horovitz, un juif obèse de 44ans à la limite de l'autisme.
"Cher Monsieur Horovitz!
Mon nom est Mary Daisy Dinkle et j'ai huit ans, trois mois et neuf jours. Ma couleur préférée est le marron et j'adore le lait concentré sucré et le chocolat. D'où viennent les bébés en Amérique ? Viennent-ils des canettes de coca? En Australie, les pères les trouvent au fond de leurs verres de bière. C'est du moins ce que me dit mon grand-père. Ce serait super que vous me répondiez et que vous deveniez mon ami."

Ce film explore une amitié au delà de leurs deux mondes réellement aux antipodes l'un de l'autre, et qui surmonte bien plus d'aléas qu'une amitié classique : Mary et Max réussissent à s'expliquer leur malaise vis à vis du monde extérieur. Ils parviennent à se comprendre, au delà de leurs handicaps respectifs.
C'est un parcours de vie absolument hilarant et poignant.
Il y a là de l'amitié, de l'autisme, des disgrâces de la nature, de la venue des bébés, de l'obésité, des différences sexuelles et religieuses...

Il y a là de la confiance et de l'émotion.

mardi 20 octobre 2009

Une grande danseuse de Bharatanatyam : Mythili Prakash

J'ai eu le grand bonheur ce samedi à Paris d'assister à un spectacle de danse classique de l'Inde du Sud, que j'apprécie tout particulièrement : le Bharatanatyam. Ce spectacle était organisé par l'Association Madhurya, dans le cadre d'un festival de musique carnatique exceptionnel sur lequel je reviendrai.

Cette danse va de pair avec la musique classique de l'Inde du Sud : la musique carnatique.
Quatre musiciens virtuoses accompagnaient Mythili Prakash, tout au long de magnifiques ragas (la mélodie) grâce à des rythmes (talas) soutenus et envoûtants.

Mythili Prakash est une jeune danseuse reconnue dans le monde entier et a reçu de nombreux prix. Elle a commencé à danser, sous la direction de sa mère, musicienne, dés l'âge de 4 ans, dans la tradition Thanjavur.

Le résultat : perfection, précision géométrique, ryhtme, beauté et recueillement...
Deux heures denses d'émotion : un moment exceptionnel!
Prenez quelques instants pour regarder :

vendredi 16 octobre 2009

Rokia Traoré : une diva malienne

Rokia Traoré, j'aime vraiment!

En l'écoutant, je pars déjà ailleurs, sur les ailes du vent, porté par sa voix puissante, émouvante et envoûtante.

Cette chanteuse malienne est reconnue déjà dans toute l'Europe.

Artiste compositeur, interprète, guitariste, elle sait mêler les rythmes africains (la tradition malienne mandingue), occidentaux et orientaux, et j'aime ça, les musiques métisses!

"C'est lors de fêtes de mariages et de baptêmes où j'allais avec ma mère, que j'ai découvert un instrument comme le gros balafon, les chants et les orchestrations de chez moi. Le fait de travailler avec des instruments acoustiques traditionnels correspondait à ce besoin de renouer avec mes racines. Cette démarche a duré une dizaine d'années, le temps de trois albums, et ça m'a fait beaucoup de bien. Aujourd'hui, le fait de me savoir enfin à ma place me donne la liberté d'explorer d'autres univers musicaux."

...Trouver sa place et ses racines pour pouvoir s'ouvrir sur le monde...

Elle a remporté la Victoire de la Musique pour son album "Tchamantche" (Musiques du Monde) aux Victoires de la Musique 2009!
Tchamanche, en bambara signifie : "Le Point d'Equilibre".

Ecoutez ici un extrait de ce dernier album.

jeudi 15 octobre 2009

Un "trésor" visuel et musical : "Der Schatz" de G.W. Pabst

J'ai assisté début octobre à Mulhouse au spectacle assez rare constitué par la projection du film "Le Trésor" (Der Schatz).

Ce film muet N&B, tourné en Allemagne en 1923 par Georg Wilhelm Pabst (1885-1967) était accompagné par l'Orchestre Symphonique de Mulhouse jouant la Symphonie de Max Deutsch (1892-1982) écrite spécialement pour accompagner ce film.

Pabst a réalisé de trés nombreux films, dont le fameux Lulu (interprété magistralement par Louise Brooks), qui sont interdits par les nazis dés 1933.


Max Deutsch était élève d'Arnold Schönberg.

Sa composition pour accompagner "Le Trésor" fut la première Symphonie jamais écrite pour accompagner un film.
Ce film magnifique, où s'expriment la convoitise, la cupidité et les rivalités amoureuses, est marqué par l'empreinte de l'expressionnisme : jeu tourmenté des acteurs, jeux d'ombres et de lumières, dramatisation des regards ...et de l'intrigue....mais en même temps par un humour corrosif et une dénonciation politique.

La musique de Max Deutsch est vivante, brillante et fait penser à celle de Kurt Weil.

Une excellente soirée et la sensation de vivre un évènement cinématographique et musical historique!

mercredi 14 octobre 2009

La guerre des châteaux : Ramstein contre Ortenbourg

Hier après midi, randonnée entre amis du côté de Châtenois, à la limite du Bas-Rhin et du Haut-Rhin. Par une belle journée ensoleillée d'automne devenant frisquette par moments, nous arpentons avec l'énergie d'usage les premiers contreforts des Vosges.

A l'entrée du Val de Villé, sur la commune de Scherwiller, notre randonnée nous a fait passer devant les ruines du Château d'Ortenbourg. Trés belle vue ensoleillée sur la plaine d'Alsace et les magnifiques couleurs automnales du vignoble alsacien.

C'est une imposante bâtisse relativement moins dégradée que d'autres ruines rencontrées en Alsace, et l'une des plus intéressantes à visiter. Beau donjon de 32 m de haut!

Edifié vers 1258, à 443m d'altitude, il demeure le témoin d'une incroyable tranche d'histoire.
Fondé par les seigneurs de Hohenberg pour le compte de Rodolphe de Habsbourg, puis confié à l'évêque de Strasbourg, Conrad de Lichtenberg, il devint le centre d'un conflit entre les Habsbourg et l'Empereur du Saint-Empire.
Un siège, en 1293, traîne en longueur, car le château est défendu par une forte garnison épiscopale...La même année est donc décidée, en contrebas, la construction du Château du Ramstein, château dit "de siège", pour attaquer l'Ortenbourg. Le Ramstein était au départ une simple tour pouvant abriter une machine de guerre tirant à travers une meurtrière à niche...Et l'Ortenbourg fut pris dans la foulée.

Sur la photo, vue sur le Ramstein au travers d'une meurtrière de l'Ortenbourg - cliquer pour agrandir.
Quoiqu'il en soit, pendant 500 ans ce château d'Ortenbourg fut le lieu de rivalités incessantes, d'assauts, de prises et de reprises, de massacres, d'occupation par des nobles, des évèques, des paysans, des brigands...sans oublier le passage de sinistre mémoire des troupes suédoises en 1632.

En tout cas, l'Ortenbourg demeure, dominant la plaine d'Alsace, un beau témoin de l'architecture militaire du XIII° siècle.



lundi 12 octobre 2009

"Le Savant", ou "Le masque d'Angoisse", de Paul Klee

Je suis un "fan" du peintre Paul Klee (1879-1940) dont je relis en ce moment le Journal (Les Cahiers Rouges, Grasset, 1959) .

J'avais eu l'occasion de voir nombre de ses oeuvres à Berne, mais avant que ne soit inauguré le "Centre Paul Klee", en Juin 2005, en périphérie de Berne.

La visite de ce Centre figure dans mes projets à moyen terme. Ce bâtiment, réalisé par l'architecte du Centre Pompidou à Paris, Renzo Piano, est d'ailleurs , paraît-il, une oeuvre d'art à part entière.

J'aime beaucoup ses aquarelles de 1914 où il joue merveilleusement avec la couleur ; il voulait remonter aux origines, c'est-à-dire à Cézanne!
Ci-contre : "Coupoles Rouges et Blanches" et "Devant les portes de Kairouan".

J'avais prêté moins d'attention aux oeuvres produites vers la fin de sa vie, telle cette gouache sur fond de plâtre de 1933, intitulée "Le Savant", ou "Le masque d'Angoisse" , qui aujourd'hui me frappe d'avantage.
Ce tableau traduit non seulement l'angoisse personnelle de Klee vers la fin de sa vie, mais aussi le masque d'angoisse qui plane sur l'Europe en 1933.
Cette figure prend un aspect aussi humain que possible ; il est à la fois attrayant et monstrueux.
Ce visage cérébral à l'ovale immense, compartimenté par des lignes horizontales, et posé sur la longue courbe du torse se montre déterminé à briser tout ce qui entraverait sa marche en avant...
...la marche implacable en avant du Savant, de la Science, au service de la puissance militaire qui s'édifie dés 1933.




dimanche 11 octobre 2009

"Répétitions" de P. Eluard et Max Ernst : magnifique!

J'ai eu le plaisir de découvrir, en fouinant sur les étals d'un bouquiniste un trés "joli" petit livre, pour une somme modique intitulé "Répétitions" par Paul Eluard et agrémenté de dessins de Max Ernst.

C'est publié aux éditions "Au Sans Pareil", de moi parfaitement inconnues.

En fait il s'agit d'une réédition de trés grande qualité, exactement à l'identique, dans la typographie d'origine, reproductions incluses, d'un ouvrage surréaliste, parmi quelques autres.
Les éditions "Au Sans Pareil" furent fondées en 1919 par René Hilsum : elles contribuèrent au succès et au développement du mouvement surréaliste alors naissant. Ces éditions cessèrent leur activité en 1935.
Les dessins et collages de Max Ernst dans ce livre sont tout à fait surprenants. Les poèmes d'Eluard n'ont rien à voir avec ce que l'on donne à connaître de lui dans les écoles...

L. Aragon notait justement que "les collages de Max Ernst n'ont d'aute ambition et d'autre but que de susciter un monde magique au seuil de l'habituel, et de rendre son éclat et son mystère à une réalité éteinte et désenchantée."

Max Ernst a illustré par le dessin ci-contre le poème d' Eluard intitulé La Parole :

" J'ai la beauté facile et c'est heureux / Je glisse sur le toit des vents / Je glisse sur le toit des mers / Je suis devenue sentimentale / .../ Je suis vieille mais je suis belle / Et l'ombre qui descend des fenêtres profondes / Epargne chaque soir le coeur noir de mes yeux."

mercredi 7 octobre 2009

A Paris, promenade sur la "Coulée Verte" !

Du luxe, oui, et du luxe pas cher pour ceux qui peuvent se le permettre, qui en ont le temps. Voila la vraie richesse. Voila le maître mot : le temps.

Le temps d'aller de par nos belles forêts de montagne, savourer l'été indien.

Ou le temps d'aller découvrir en pleine ville des îlots de verdure surprenants et de s'y promener.
En pleine ville?
A Paris par exemple : quelle joie n'ai-je pas ressenti de pouvoir parcourir "in extenso" la "promenade plantée", ou "coulée verte".
Elle occupe l'emplacement de la ligne de chemin de fer qui reliait la place de la Bastille à la Varenne-St-Maur.

Elle emprunte le "Viaduc des Arts", puis continue en tunnels et en tranchées, à l'abri des voitures et dans un calme étonnant.

C'est une alliance réussie entre la végétation sauvage qui poussait sur les abords des rails et un aménagement paysager contemporain.

La promenade occupe 6,5ha et offre un trajet de 4,5 km qui traverse le 12° Arrondissement sur toute sa longueur de la Bastille à la Porte Dorée, près du Bois de Vincennes.

Une promenade rafraîchissante pour le corps et pour l'esprit!






Ionesco : "Prenez un cercle, caressez le..."

"Prenez un cercle, caressez le, il deviendra vicieux."...ainsi Ionesco - dont nous allons célébrer le centenaire de la naissance le 26 nov. 2009 - fait-il s'exprimer un de ses personnages dans "La Cantatrice chauve" (scène 11).

C'est l'une des oeuvres les plus connues du théatre de l'absurde de Ionesco. Représentée pour la première fois en 1952 elle met en scène les élucubrations de la famille Smith et de la famille Martin.
Les personnages sont plus décalés les uns que les autres...
Pièce forcément décriée au moment de sa création, c'est aujoud'hui un vrai classique français, joué sans interruption depuis 1957 au Théatre de la Huchette à Paris, avec une autre de ses pièces : "La Leçon".
Le théatre de l'absurde, s'il s'affranchit de nombreux codes, en propose d'autres et offre une respiration nouvelle au théatre : humour, réflexion sur la condition humaine et son inéluctable finitude, déconstruction du langage...

Passant, il y a peu à Paris devant le théatre de la Huchette, j'ai pu constater à nouveau que ces deux pièces étaient toujours à l'affiche.
Je me suis alors rappelé non sans émotion que j'étais entré dans ce théatre pour la première fois...en 1960, pour voir ces deux pièces.

Souvenirs, souvenirs,...

samedi 3 octobre 2009

L'étrange "Maison Belhomme"

J'aime découvrir, au cours de mes promenades, le Paris secret : son histoire aux strates étonnantes, d'où continuent à émerger des faits divers étranges ou sinistres.

Je suis donc passé la semaine dernière devant le 157 rue de Charonne (XI°) à l'emplacement de la "Maison Belhomme", chargée d'histoire : une histoire extraordinaire et scandaleuse.

La-dite "Maison" était à l'origine une Maison de santé destinée aux malades mentaux, fondée par Jacques Belhomme (1737-1824), ancien menuisier.

Sous la Révolution des gens fortunés y cherchèrent refuge pour échapper à la Terreur et à la guillotine, dont la duchesse d'Orléans, la duchesse de Choiseul, l'actrice mademoiselle Lange,..moyennant des sommes exorbitantes.

Les riches suspects y étaient enfermés comme malades, paraît-il non sans complicité intéressée de l'accusateur public Fouquier-Tinville.

Quand les "pensionnaires" ne pouvaient plus payer, le bon Jacques Belhomme les reconduisait à la porte de sa clinique, et l'échafaud les attendait de façon sûre et certaine.

Belhomme fut arrêté le 28 Janvier 1794 et fut acquitté ; il reprit la direction de sa clinique, et mourut de mort naturelle à 87 ans.
La clinique fonctionna jusqu'en 1972.

Il en subsiste le "Pavillon Colbert" , le parc, et le portail de 1724.

vendredi 2 octobre 2009

Dans les Vosges : visite au "Grand Hohnack"

C'est qui, c'est quoi ?
Un sommet des Vosges, côté Haut-Rhin!

Désirant ne pas perdre la main après ma rando de Madère, je me suis offert ce jour une petite visite au "Grand Hohnack" (982m); au sommet, on trouve d'ailleurs de trés beaux rochers de grès. La vue n'y est pas trés dégagée, mais on entraperçoit par moments la plaine d'Alsace.

Départ de Walbach, à l'entrée de la Vallée de Munster : c'est un village pittoresque avec de belles maisons à colombages, déjà connu vers 1100. Il possède un château du XII°, actuellement ferme en exploitation.

Puis grimpette assez longue mais régulière vers la "Croix de Wihr" (890m).
Un mémorial du 152° RI s'y trouve. On peut y lire :


"Ici, le 19 Août 1914, le III° Bataillon du 152 RI surprit le Régiment de Landwehr Bavarois, et après un combat de 5 heures, les tailla en pièces".

Ensuite, par un magnifique sentier, dans une belle forêt de chênes, redescente vers la "Chapelle des Frères" (Bruderhauskapelle), lieu de pélerinage qui fut habité régulièrement par des hermites pendant 300 ans.

C'est le 7 juin 1480 que l'évêque de Bâle bénit en ce lieu (im Zymmerbächlein = Zimmerbach, le village voisin) cette petite chapelle.

Et retour à Walbach, 10km plus tard, après 3h30 de marche et 600m de dénivellé.

Randonnée vraiment trés agréable, par un temps ensoleillé quasi printannier!

jeudi 1 octobre 2009

Madère, le retour

Ah!

Et bien, s'il y a une destination que je recommande chaudement aux randonneurs de tous poils, aux amateurs de paysages et de flore surprenants, c'est bien Madère.


L'exotisme garanti à a peine plus de 3h de vol de Paris.

Cela me rappelle fort la Martinique, avec un climat plus tempéré tout au long de l'année et quand même moins humide.

Une variété de plantes et de fleurs dont certaines endémiques, bien que ce soit déjà la fin de la saison : amaryllis au bord des sentiers, daturas gigantesques, hortensias au bord des routes, aloe vera, arbres à pissenlits, fougères arborescentes,..

Ici, pour cueillir les myrtilles, il faut attraper les branches au dessus de sa tête...de quoi faire réver les randonneurs des Vosges!

Et les fruits! Enfin, je passe, car le pompon, ce sont quand-même les sentiers.

Nous marchâmes bien entendu le long des lévadas (canaux d'irrigation qui parcourent l'ile du N au S, souvent creusés à flanc de falaise, traversant des tunnels, avec des passages vertigineux).

Nous randonnâmes sur des sentiers de bord de mer époustouflants.
Attention au vertige!...Sensations garanties.

Nous grimpâmes sur des bavantes à perdre haleine. De toute façon, nous avions déjà le souffle coupé par tant de beautés qui s'offraient à nos yeux ébahis.
Entre 5 et 7h de marche pure par jour, et entre 400 et 800m de dénivellé.

Donc, une trés bonne semaine sportive, amicale, accueillante (l'hôtellerie est remarquable, l'accueil bienveillant et attentif)
Le temps en général beau, mais n'excluant pas quelques nuages, une ondée matinale de courte durée et du brouillard sur les sommets, vers les 1830m au Pico Ruivo.

Que demander de plus?


Une découverte et un goût de "revenez-y"!